Certains d’entre nous font d’un challenge personnel le fait de sortir vainqueur de toutes les joutes verbales auxquelles ils sont confrontés. Ils laissent ainsi derrière eux un champ de bataille jonché d’ennemis revanchards qui n’attendent qu’un faux pas pour retrouver un semblant de dignité en les écrasant. Violent n’est-ce pas ?
- Ne vous présentez pas devant vos adversaires avec un esprit belliqueux. Vous risqueriez de céder à la colère et la partie serait alors quasiment perdue. Calme et quiétude avec votre objectif clairement défini en tête.
- Laissez s’exprimer vos opposants. Ne les coupez pas, respectez leur parole. Posez des questions lorsque certains points de vue ne vous paraissent pas évidents. Cela obligera votre interlocuteur à mesurer ces arguments ou prendre conscience de leurs lacunes. Cette attitude d’écoute respectueuse aura pour vertu d’apaiser le débat et de poser les bases d’un dialogue civilisé. Oubliez définitivement la notion de dominant/dominé !
- Prenez la parole en commençant par avouer que votre proposition peut souffrir de quelques imperfections. Errare Humanum Est.
- Répondez maintenant à chaque argument de votre opposant en le remerciant pour l’intérêt qu’il porte au dossier et le temps de réflexion qu’il y a consacré.N’hésitez pas, à ce moment-là, à faire quelques concessions sur des points litigieux. Après tout, il se peut que vous n’ayez pas fait preuve d’objectivité ou que des perspectives vous aient échappé.
- Faites une synthèse en quelques mots de vos échanges en commençant par les points négatifs et en terminant par les positifs. Fixez une date pour une nouvelle entrevue (et non confrontation) afin de finaliser les derniers détails du dossier.
- Proposez de citer votre interlocuteur lors de la présentation du projet à votre hiérarchie. Vous démontrez ainsi la reconnaissance à votre ex-adversaire. Qui n’a pas besoin de reconnaissance dans cette société impersonnelle ?
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